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Sergent Pepper of mine

Toi qui m’accompagnas tout’ mon enfance et plus,
Sautant dans les rigoles, explorant les fourrés,
Ne sachant plus alors qui de nous deux appeler,
Les parents nous grondaient : “Tous deux couverts de puces !”

 

Toi qui m’as consolée à maintes occasions,
Qui m’a su retrouver quand je rentrais de Lyon,
Je ne trouve rien mieux dans mon coeur qui se serre
Que de t’offrir, Pepper, mes larmes dans ces vers.

 

Je te revois encore, à mes côtés assis,
Mes doigts fins s’enfonçant dans ta crinière épaisse,
Riant de ta truffe froide sur mon visage ravi,
L’un cherchant les câlins, et l’autre les caresses.

 

Il faudra maintenant ne nous revoir qu’en rêve.
Les fleurs dorées du champ te renaîtront sans trêve,
Et je sais qu’à jamais mes larmes vont couler
Pour toi que j’aimais tant, mon semblable mon frère !

Mots-tus

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