Poings communs
Pour la flamme que tu allumes
Au creux de nos yeux, dans nos vies
Pour le plaisir qui s’y consume
Dans un camion, sur un parvis,
Pour la Makhnovtchina que tu joues
Sur un village qui s’éclaire
Pour le cigare que tu nous alloues
Et l’ambroisie que tu nous sers
Thank you Satan!
C’est après des années de franche amitié
Que sur une autre idée nous nous sommes accordés
Je ne me croyais plus capable de chamades
Mais tu t’es révélé, ô tendre camarade !
Partons refaire les murs avec nos poings communs
Qu’on brandit fièrement sur l’i du verbe aimer
Mêlant au tour à tour dans un tendre aparté
« Les soupirs de la sainte et les cris de la fée »
Balayés cauchemars, visions cadavéreuses,
Tu me dis ta lumière ? Je me veux ta veilleuse
Et j’irai dans la nuit combattre tes démons
Ici rêve général ! L’amour nous éperonne !
À te savoir heureux, mon cœur est un tison !
Il n’y a rien à envier aux amants de Vérone !
Je ne me lasserai jamais de te dire combien je t’Aime, avec un grand A et un grand cœur…